Conseils de santé selon Hildegarde de Bingen

« Car vos aliments doivent être vos forces curatives. » – Sainte Hildegarde de Bingen

Tout en indiquant de nombreux remèdes, sainte Hildegarde mettait à la première place la prévention par l’alimentation, dans la digne tradition d’Hippocrate. L’alimentation de la joie nourrit vraiment, assainit le foie et les intestins, élimine « la bile noire », donne un sang pur, un esprit joyeux et réveille notre force vitale.

Mère de la naturopathie, l’enseignement de Sainte Hildegarde De Bingen nous propose et nous enseigne à nous soigner par l’alimentation saine. Chaque aliment proposé et choisi non en fonction de leur teneur en calories ou en vitamines mais en fonction de leurs vertus curatives, un aliment est toujours un remède.

Pour cette abbesse bénédictine allemande qui a vécu au moyen âge, qui était à la fois naturopathe, musicienne, psychologue, certains aliments étaient chargés de joie ou de tristesse, il s’agit alors de retrouver un équilibre.

  1. Éviter l’alimentation standardisée
  2. Choisir des aliments curatifs
  3. Limiter les aliments entre-deux
  4. Éviter les aliments toxiques
  5. Mettre le corps à la diète

Hildegarde de Bingen a transcrit ses visions divines sur l’art de se maintenir en bonne santé et de vivre dans la sérénité et la joie, avec une façon très personnelle d’aborder l’alimentation qui permet encore aujourd’hui de prévenir et soigner un très grand nombre de maladies.

Ses écrits font échos aussi bien à la mode du bio d’aujourd’hui, du local, de l’importance des produits frais et de saison, mais aussi à une envie de retour vers le naturel…

Hildegarde de Bingen délivre, d’une part, les clés d’une alimentation saine, vivante et (re)vivifiante, facile, simple et pleine de bon sens, et d’autre part, de précieux conseils relatifs à des problématiques de santé d’une étonnante modernité.

Les préceptes culinaires selon Hildegarde de Bingen permettent ainsi de faire de la prévention, de renforcer son corps, et de lutter contre les problèmes d’acidité et de stress. L’abbesse allemande abonde donc la célèbre formule attribuée à Hippocrate : « Que ton aliment soit ta première médecine. »